MOISE - PROPHETE ET MISSIONNE DE L'ETERNEL

MOÏSE – Prophète et missionné de l’Eternel
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Tous les cherchants sur le sentier savent que c’est en retournant vers la source première de toutes choses que l’on peut expliquer les événements qui ont présidé au déroulement de l’histoire humaine.
Moïse est considéré comme le plus grand prophète du Judaïsme. Lui qui fut à l’origine de la religion juive et son législateur, fut tout d’abord l’intercesseur, le canal entre Dieu et les hommes. L’histoire de Moïse est relatée au travers de quatre des cinq livres qui constituent la Torah. C’est dans la Genèse que nous retrouvons l’histoire des ancêtres de Moïse qui vivaient en Egypte et y ont prospéré.
Version historique et biblique
Craignant que le peuple hébreu prospère et ne remette en cause l’autorité du Pharaon, ce dernier décide de réduire les hébreux en esclavage. Ils sont réduis à fabriquer des matériaux de terre cuite pour alimenter les chantiers royaux. A cette époque, Pharaon utilisait les peuplades nomades pour les durs travaux de constructions. Ces peuplades souffrirent terriblement de ce travail forcé, mais ils continuèrent néanmoins à se multiplier.
Pharaon décide alors de faire tuer tous les premiers nés afin de diminuer la menace potentielle pesant sur le peuple d’Egypte. L’un des enfants condamné à périr
est sauvé par sa mère. Celle-ci le place dans une corbeille de papyrus au fond étanche et laisse dériver ce lit de fortune sur le Nil. C’est la fille du Pharaon qui recueille l’enfant et ordonne à une servante de l’allaiter contre un salaire, puis plus tard, il sera élever à la cour. En ce temps là, il était courant que des enfants recueillis soient élevés à la cour de Pharaon.
Ce dernier paragraphe résume en quelques mots la version officielle relatant la prime enfance de Moïse et son appartenance à la famille royale égyptienne. Nous verrons plus loin que la réalité contient des aspects différents de la version biblique et historique.
Cela se passe sous le règne du Pharaon Ramsès II et c’est sa sœur, selon l’histoire biblique, qui a recueilli et adopté l’enfant. (On ne sait toujours pas si Moïse fut adopté ou fut fils naturel de la sœur de Pharaon). Moïse grandit et devient un haut fonctionnaire et lorsque Ramsès trépasse, c’est son fils qui accède au trône, au grand dam des prêtres égyptiens qui lui aurait préféré Moïse. Selon les prêtres égyptiens, Moïse est plus avancé et beaucoup plus savant dans l’enseignement sacerdotal que le fils de Pharaon. Il serait pour l’avenir de l’Egypte un bien meilleur dirigeant.
Lors d’une visite sur un chantier de fabrication de matériaux, Moïse découvre les durs travaux que doivent exécuter les hébreux. Ils sont victimes d’un esclavagisme ravageur. Les hébreux travaillent sous un soleil de plomb et reçoivent des coups de fouets. Comme Moïse n’ignore pas ses origines, (version biblique), il ne peut supporter la scène sous ses yeux et tue accidentellement le gardien du chantier qui se livrait à ces sévices.
       Il doit s’exiler, et se rend dans un sanctuaire d’origine éthiopienne qui servait de centre religieux aux peuples Arabe, Sémites et aux hommes de race noire qui voulaient y être initiés. C’était un lieu de culte monothéiste comme toute la région du Sinaï d’ailleurs. Il rencontrera un prêtre du nom de Jethro, dont il épousera l’une des sept filles. Il devient berger et nomade comme le veut la tradition. Alors qu’il fait paître ses brebis au pied du mont Sinaï, il aperçoit un buisson en proie aux flammes : c’est l’épisode du buisson ardent.
 
Autre version, par Edouard Schuré  
Moïse serait le neveu du Pharaon Ramsès II. C’est un initié égyptien et un prêtre
d’Osiris. Il est de sang royal et il est initié aux plus hauts mystères égyptiens. Malgré son origine égyptienne et royale, Moïse possède un haut sens de la justice et après l’incident où il tue accidentellement le gardien des hébreux esclaves il doit partir pour éviter la fureur de Pharaon.
Il s’exile au désert près du mont Sinaï où il rencontre Jethro. Jethro est le père spirituel des peuples nomades, libyens, sémites, arabes et divers autres peuples errants et libres du désert. On le nomme le « Grand Prêtre de Madian » ou le « Raguel » le « surveillant de Dieu ». Le point commun de ces divers peuples est une aspiration pour le monothéisme. Jethro les connaît bien et entrevoit leur destinée lorsque Moïse vient lui demander asile.
Après une période d’ascèse pour expier son meurtre, il se transforme et avec l’aide de Jethro, il entrevoit comment sortir ces peuples de l’idolâtrie des cultes et de
l’anarchie des nations en les faisant porteur de la vérité scellée dans l’Arche d’Or de l’Initiation dans les siècles futurs.
« Les sept filles de Jethro dont parle la Bible (Exode, II, 16-20) ont un sens symbolique…Elles symbolisent les sept vertus que l’initié était forcé de
conquérir pour ouvrir le puits de la Vérité. Ce puit est appelé, dans l’histoire d’Agar et d’Ismaël - Le puits du Vivant qui me voit – et Jethro n’était pas n’importe quel prêtre, il était prêtre de Madian et il était de race noire, de la plus pure race éthiopienne, qui quatre ou cinq milles ans auparavant avait régné sur l’Egypte.
C’était un grand Sage, protecteur des hommes du désert et c’était également un puit de science. Il était le Père spirituel des peuples nomades et des insoumis. Jethro accueillera Moïse les bras ouverts, ayant pressenti en lui le prophète des peuplades bannies et le conducteur du peuple de Dieu ».
Moïse est descendant de la tribu de Lévi, d’où sont issus les prêtres de Yahvé. Son sens inné de la justice et de l’amour humain lui confère une force hors du commun
sur ses ennemis car le peuple l’aime beaucoup et a confiance en lui. C’est à cause de ces prédispositions humaines, spirituelles et initiatiques que Dieu le choisit pour sortir le peuple hébreu d’Egypte et le conduire au désert où il va errer quarante années à la recherche de la Terre Promise.
Dieu confit à Moïse la tâche de libérer son peuple de l’esclavage. Pour cela il lui donne le pouvoir de faire s’abattre des plaies sur l’Egypte, non sans avoir préalablement avertit Pharaon de cesser l’esclavagisme. Revenu en Egypte, il obtient l’aide de son frère Aaron, et c’est à la dixième des dix plaies d’Egypte prophétisées par Moïse que Pharaon laisse le peuple hébreux sortir de son pays ; c’est l’Exode.
L’Exode
Le rôle de Prophète et de guide que va revêtir Moïse a débuté lors de l’épisode du buisson ardent ; Dieu lui confit une tâche. Il est à la fois digne de celle-ci parce qu’il a été initié aux plus hauts mystères égyptiens et qu’il a les prédispositions pour mener à bien cette mission. C’est un élu de Dieu, il le sait, et même s’il se sent indigne d’une si grande aventure, c’est le cœur plein d’amour et d’humilité pour ses semblables qu’il se plie aux désirs de celui qu’il aime par dessus tout.
L’exodede quarante années commence et le Seigneur transmet la Torah et le Décalogue aupeuple hébreu par l’intermédiaire de Moïse, car c’est avec lui que Dieu ascellé l’Alliance. Cette transmission ne sera pas simple ; il y aura l’épisode du veau d’or qui met le peuple hébreu à l’épreuve, la construction de l’Arche d’Alliance, la manne divine qui vient nourrir le peuple, enfin l’arrivée en terre promise, terre que Moïse contemplera mais ne foulera pas. Sa terre promise à Lui se situe sur un plan éminemment plus élevé, elle se situe à la droite de Dieu.
Edouard Schuré nous précise
« Ménathon, prêtre égyptien auquel nous devonsles renseignements les plus exacts sur les dynasties des Pharaons, renseignements aujourd’hui confirmés par les inscriptions des monuments, Ménathon affirme donc que Moïse fut un prêtre d’Osiris, Strabon qui tenait sesrenseignements de la même source, c’est à dire des prêtres égyptiens, l’atteste également.
La source égyptienne a ici plus de valeur que la source juive, car les prêtres égyptiens n’avaient aucun intérêt à faire croire aux grecs et aux romains que Moïse était un des leurs, tandis que l’amour propre national des juifs leur commandait de faire du fondateur de leur nation un homme du même sang ».
« Le récit biblique reconnaît d’ailleurs que Moïse fut élevé en Egypte et envoyé par son gouvernement comme inspecteur des juifs de Gossen. C’est là le fait important, capital, qui établit la filiation secrète entre la religion mosaïque et l’initiation égyptienne. Clément d’Alexandrie croyait que Moïse était profondément initié à la science de l’Egypte et de fait, l’œuvre du créateur d’Israël serait incompréhensible sans cela ».
Nous apportons trois précisions importantes :
- Selon certains auteurs et chercheurs archéologues, Ménathon serait en réalité le nom égyptien de Moïse. Il portait ce nom avant l’épisode du buisson ardent.
- Le peuple qui participe à l’Exode n’est pas essentiellement hébreu. Il est composé d’une multitude de peuplades nomades qui vinrent en Egypte au gré de leur errance et y travaillèrent sur les chantiers de Pharaon.
- Nous pouvons aisément imaginer qu’à cette époque reculée, il existait déjà des phénomènes d’immigration au sein des contrées les plus prospères, phénomène toujours d’actualité au XXIe siècle.
L’Eternel fera, dans sa bouche, la prophétie suivante
« Voici, tu vas être couché avec tes pères, et ce peuple (le peuple hébreu) se livrera et se prostituera aux dieux étrangers du pays au milieu duquel il entre. Il m’abandonnera, et il violera mon Alliance, que j’ai traitée avec Lui »
Un prophète est un être prédestiné à servir une cause divine, à jouer un rôle dans les desseins du Créateur. Dès sa naissance, les circonstances de sa vie sont réglées en fonction du but à atteindre et du rôle que Dieu lui insigne au sein de la
création et des hommes. 
Un prophète ne sert pas nécessairement à faire changer les hommes en profondeur mais à avertir ceux-ci du chemin à suivre en exposant les bénédictions ou malheurs auxquels ils s’exposent du point de vue Divin. Chaque être humain est doté du « libre-arbitre » ou faculté de s’autodéterminer et d’accepter ou non ce qu’on lui enseigne.
C’est pourquoi Dieu ne permet pas à Moïse d’entrer en Terre Promise afin qu’il reste pur de toute souillure de la corruption du peuple hébreu. Il fait un bond par delà
l’histoire, et accède au vrai paradis dont les évangiles diront :
« Le Royaume de Dieu est au-dedans de nous », « c’est Le puits du Vivant qui nous voit ». Il ne peut être responsable de la débauche religieuse de son peuple, lui qui l’a préparé durant quarante ans à vivre selon les préceptes divins.
Moïse a enseigné - le peuple hébreu a écouté mais n’a pas entendu.
De la même façon l’église catholique romaine fut fondée pour apporter la bonne nouvelle au monde, mais se fourvoya dans les richesses matérielles et les pouvoirs
politiques, c’est l’histoire qui se répète inlassablement à chaque grand tournant de la vie des hommes. Heureusement, si la majorité se laisse griser par « le veau d’or », une minorité luttera toujours pour préserver la Tradition et la Promesse de ses ancêtres.
De même que l’alchimiste extrait le subtil de l’épais, il existe à chaque époque humaine des hommes d’exception qui viennent préparer les conditions nécessaires à cette alchimie humaine et planétaire, tout cela sous l’autorité divine et le dessein du plus grand « alchimiste » qui soit, notre Seigneur le Dieu tout Puissant qui créer tout, ordonne tout avec mesure et nombre.
Cette alchimie spirituelle se fait plus proche d’époque en époque, jusqu’à devenir plus personnel à chacun et révéler ainsi que la véritable nature de Dieu existe à l’état latent au dedans de nous, mais qu’il faut beaucoup de patience, d’humilité et de travail sur soi, une prise de conscience de notre rôle temporel pour accéder aux réalités divines.
Comme le peuple hébreu, nous sommes tous invités à gagner le désert de nos âmes. C’est en errant aux tréfonds de nous-mêmes que s’effectuera cette lente transformation. Lorsque nous instaurons un dialogue avec notre moi intérieur, les barrières de l’ego tombent progressivement. Alors le temporel laisse petit à petit plus de place à la prise de conscience spirituelle qui mène sur la voie de la rédemption.
Moïse fut le point central du Judaïsme, il fut le canal transmetteur de la Loi Divine. Si le récit de sa vie est longuement décrit dans l’Ancien Testament, il n’est plus beaucoup cité dans le Nouveau Testament, mis à part son apparition sur le Mont Thabor aux côtés d’Elie et du Christ.
Le récit de sa vie est un condensé de légendes et de faits réels venant de sources très variées, mais l’important est de retenir le rôle que Dieu lui donna, celui de Prophète et de Guide. Il est bon de percevoir sa vie d’un point de vue Théologique
plutôt que simplement historique.
Moïse ne voulait pas créer une religion à l’image de Rama, Krisnha, Hermès ou Zoroastre qui créèrent des religions pour les peuples. Sa vision était beaucoup plus universelle. Il voulut créer un peuple qui soit dépositaire de la religion éternelle.
La création d’une religion, où d’un peuple dépositaire de cette même religion, ne peut en aucun cas se construire sans un initiateur. Et l’Eternel choisit Moïse pour
accomplir cette tâche. Pour cela Moïse doit dépouiller le vieil homme en lui afin de laisser s’exprimer l’homme nouveau.
C’est auprès de son épouse Séphora, fille de Jethro, et avec l’aide de ce dernier qu’il prépare son action. Jethro lui montre des ouvrages dans lesquels il se
plonge ; « les guerres de Jéhovah » et « les générations d’Adam ». C’est en les méditant qu’il compris l’erreur qu’il ne fallait pas réitérer.
Si ses prédécesseurs ont créé une religion pour un peuple donné donc adapté à son temps, Moïse veut rassembler un peuple qui soit capable d’incarner cette Tradition Ancestrale héritée de l’Atlantide et transmise dans les Temples d’Osiris.
C’est pour cela qu’il écrivit le « Sepher Beréshit » ou « Livre des Principes » qui représente la synthèse des sciences passées et clefs des mystères, flambeau et point de ralliement de tous les peuples errants dans le désert spirituel de leur communauté.
Certes nous ne ferons pas ici l’étude du Sepher Bereshith, mais un certain nombre d’ouvrages permettent d’appréhender son contenu, entre autres :
-     Le Siphra di Tzeniutha
-     La Langue Hébraïque Restituée
-     Le Monde Primitif
-     Les Vers Dorés de Pythagore
-     L’Histoire Philosophique du Genre Humain
La liste n’est pas exhaustive tant la recherche est vaste et complexe pour rassembler les données traditionnelles éparses. Ce savoir fut volontairement occulté par ceux-là mêmes qui ne souhaitaient pas que le commun des mortels puisse accéder à une spiritualité authentique. La plupart des êtres rejoignent donc une religion beaucoup plus conformiste que celle enseignée dans les écoles de mystères.
Comme à chaque époque pressentie pour accueillir ce genre de révélation, nous sentons poindre à l’horizon de l’ère du Verseau l’établissement d’une nouvelle religion plus authentique, plus révélatrice de nos origines et de la religion enseignée par Dieu lui-même et ce, sans contrefaçons, sans faux-semblants, dans toute sa pureté et son authenticité retrouvée.
C’est également pour les mêmes raisons que toute cette connaissance, ne pouvant tomber aux mains des profanes, fut cachée sous différentes formes (tarot,
livres allégoriques, hiéroglyphes, idéogrammes, pictogrammes, légendes, contes, etc…), supports véhiculés par des êtres ignorants de ce qu’ils avaient sous les yeux. C’est pour cela que l’étude des hiéroglyphes égyptiens est si importante.
Moïse voulut transmettre toute Connaissance au sein du Sépher Béréshit qu’il écrivit. Lorsque l’histoire de la création est interprétée à la lettre, elle ne peut que
prêter à sourire, mais interprétée dans l’Esprit elle nous positionne comme une porte dont il nous faut retrouver la clef ou plutôt reconstruire en nous la clef qui ouvrira l’accès aux plus hauts mystères. Nous possédons tous, individuellement, la clef qui ouvre sur la réalité cosmique. Chacun de nous est à la fois « Porte et Clef », porte d’un point de vue temporel et clef d’un point de vue spirituel.
Les prêtres de l’Egypte s’exprimaient de trois façons :
-        
la première est simple et claire
-        
la seconde est symbolique et figurée
-        
la troisième est sacrée et hiéroglyphique. 
Selon la
doctrine d’Hermès, une même loi régit le monde naturel, le monde humain et le
monde divin. C’est pourquoi, au moyen d’un seul signe, un hiéroglyphe enseigne
les principes, les causes et les effets des lois universelles.
C’est donc
selon ces trois sens que Moïse écrivit et transmit la Connaissance dans le
récit de la Genèse. Il en confia les clefs de l’interprétation à ses
successeurs de façon orale, voie unique par laquelle doit se transmettre toute
Connaissance Authentique.
Le hasard
n’existant pas, Moïse rencontra Jethro pour la bonne et heureuse raison que
Jethro avait été, par le passé, ministre et grand prêtre d’Osiris. Son
expérience égyptienne et initiatique lui permet d’aider Moïse à construire une
arche. Cette arche prendra la forme du peuple soit disant « hébreu »,
qui devra porter et transmettre la Tradition Primordiale dans une autre terre,
promise à la recevoir, après l’échec du monothéisme égyptien.
Cette terre se
trouve à l’Est de l'Egypte en se dirigeant vers le soleil levant, Râ, le Dieu
Soleil Egyptien, symbole du monothéisme perdu.
Moïse ne
pouvait s’incliner que devant un personnage ayant rang sur lui. C’est ce qui
nous fait penser que Jethro lui était supérieur dans le culte d’Osiris.
Les fouilles
archéologiques n’ont jamais apporté de preuves de l’appartenance au peuple
hébreu de Moïse. Il est certain que les historiens ont donné du crédit aux
récits bibliques, mais la réalité semble être différente. Plusieurs hypothèses
sont à explorer concernant l’Exode. Des malheurs arrivants sur l’Egypte à cause
de la cupidité de la classe sacerdotale ou encore des bruits d’invasion ou bien
encore le fait que le Grand Vizir veuille les chasser d’Egypte peuvent être à
l’origine du choix d’un prophète et guide par Dieu lui-même pour conduire les
insoumis, les errants, les humbles vers des cieux beaucoup plus propices que
l’esclavagisme pharaonique.
Conclusion
La Genèse fut
traduite en Phénicien, en Araméen, en Hébreu puis en Grec dont les traducteurs
ne possédaient plus guère qu’une vague idée du sens caché et du sens ésotérique
de ce texte.
Moïse était
initié au sens caché des choses. Nous sommes donc tous invités à nous pencher
sur l’étude des hiéroglyphes égyptiens et ses ressemblances avec l’hébreu. Ce
sera peut-être l’opportunité de retourner vers la source Atlantéenne du Savoir
Traditionnel.
C’est toujours
par la Voie Orale que seront révélés les Arcanes de la Tradition Primordiale.
C’est pour cette raison qu’il existe des écoles de mystères. Elles
permettent  à ceux qui cherchent de se
mettrent dans les meilleures dispositions et conditions spirituelles pour
pénétrer les Mystères Divins.
Nous pouvons tous accéder aux supports de la
Connaissance, mais les clefs qui les ouvrent sont enfouies au-dedans de nous et
ne se révèlent qu’aux humbles et aux purs.
Dans le Deutéronome (ch 34,
v.10) le récit de la vie de Moïse est exprimé ainsi
:
« Plus jamais en Israël ne s’est levé un
prophète comme Moïse, lui que le Seigneur connaissait face à face, lui que le
Seigneur avait envoyé accomplir tous ces signes et ces prodiges en pays
d’Egypte devant Pharaon et ses serviteurs ».